A la recherche du chaton perdu

Bien moins littéraire qu'à la recherche du temps perdu, un conte familial. Une histoire à lire aux enfants avant d'aller au lit

Le calligramme Intégré au tableau.

Le père, d’un geste, soulève son chapeau,

Sa main salue, il cherche des mots :

« Aidez-nous ! Mon enfant est en peine.

Son chaton perdu, la recherche est vaine. »

La petite pleure, ses mains en prière,

Les yeux dans l’herbe, elle espère.

« Où es-tu, petit chaton apeuré ? »

Elle murmure son chagrin, désespérée

Tenant le chien, la grande sœur

bloque le responsable de la peur.

« Reste calme, n’effraie pas plus,

Sinon le chaton ne reviendra plus. »

La moyenne, les bras croisés,

Boude, son chat entre ses doigts serrés.

« tout cette histoire pour ce minet,

Qui a eu peur d’un petit roquet »

La mère avance, lanterne à la main,

Cherchant dans l’herbe ,l’appelant en vain,

« Je le trouverai, pas d’inquiétude,

Le chaton viendra, grâce à notre sollicitude. »

Un bruissement soudain, un oiseau s'envole,

Du creux d’un buisson, s'élève un miaulement frivole.

Le chaton apeuré, enfin aperçu,

Sa petite tête émerge, le cœur éperdu.

Le chaton blotti contre sa camarade,

Pas peu fier de son escapade.

Pour visualiser le calligramme

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Après le salon Artshopping au carrousel du Louvre, j'espérais être contacter par la personne qui avait été enthousiasme pour une collaboration d'écriture. Elle a du perdre ma carte de visite, ça m'apprendra à réclamer des cartes de visites ou des emails

Alors je m'essaye à écrire moi-même cette nouvelle.

Pour faire un clin d’œil à la mère Michel qui a perdu son chat, qui crie par la fenêtre a qui le lui rendra,

Je baptise la famille de mon tableau la famille Michel.

Le père se prénomme Jean-Luc,

la mère Jacky,

l'ainée Sylvie,

la cadette Myriam, et la petite dernière, la benjamine, Sandrine.

Chaque enfant a un animal et a fait le serment de s’en occuper.

Sylvie a un chien, un bâtard d’une couleur improbable, qui s’appelle chien bleu

(souvenir d’un livre d’enfant que j’ai lu très très souvent le soir avant d’aller au lit à ma grande fille quand elle était petite).

Myriam a un chat tigré roux, qu’elle a surnommé rouquin, puisque le chien s’appelle chien bleu , elle est resté sur le code couleur.

Sandrine qui est bien petite, a supplié ses parents d’adopter le tout petit chaton qui a perdu toute sa famille et qui est si petit qu’elle l’a appelé Titi.

Et ce n’est pas l’oiseau de titi et gros minet. C’était un petit chaton apeuré qui avait mal commencé dans la vie.

Tout cette famille habite un appartement qui donne sur le parc monceau (en hommage à Marlene Jobert qui raconte et écrit si bien les histoires, en souvenir de la sorcière du parc monceau).

La famille a l’habitude d’aller promener les animaux dans le parc.

Enfin pour Titi se sera la première fois. Avant il était trop petit.

Chien Bleu qui est un chien très bien élevé descend en laisse et Sylvie le lâche dans le parc mais il reste aux pieds de Sylvie.

Rouquin est un grimpeur, son plaisir c’est d’escalader les arbres, mais si Myriam l’appelle il redescend et vient s’installer sur ses épaules ou dans ses bras.

Comment va se comporter titi? Comment Sandrine va-t-elle gérer son chaton?

Lui qui commence à être à l’aise dans l’appartement, il se retrouve dans un grand espace, avec les bruits des oiseaux, des enfants qui jouent, des odeurs qu’il doit découvrir.

Au début, il ne quitte pas d’une semelle Sandrine, qui du coup a confiance en elle, son chaton l’adore et la suit sans effort. Pourquoi cela changerait il ?

Sandrine regarde un enfant qui joue au cerf volant avec son père, le nez en l’air, elle ne fait plus attention à Titi.

Rouquin a grimpé dans un arbre et quel arbre. Il a choisi un chêne vénérable immense.

Titi, le nez en l’air, découvre les odeurs, de nouvelles sensations, de nouvelles lumières, un nouvel horizon. Lui qui était si craintif a pris de l’assurance auprès de sa camarade de jeux Sandrine, et de Rouquin son modèle, qui n’a peur de rien.

Chien Bleu joue à la balle avec Sylvie.

Le père et la mère profitent de ce moment de calme et Monsieur raconte sa journée, pour une fois il est rentré tôt et peut participer à la promenade dans le parc.

C’est la fin de l’été, le début de l’automne, les feuilles ont un peu roussies mais ne sont pas encore tombées mais les jours raccourcissent.

Les grandes vont à l’école.

Sandrine ne va à l’école que le matin et profite de la compagnie de Titi pendant sa toute petite sieste, un moment de câlin.

Quand Sylvie et Myriam rentrent, c’est l’heure du gouter puis la promenade au parc avec les animaux et ensuite pour les grandes il faut faire les devoirs.

Comme le père est rentré plus tôt, la promenade au Parc dure plus longtemps, on pourrait se croire un week end puisque Papa est là.

Papa se met à jouer avec Sylvie et chien Bleu et voilà que Myriam s’y met aussi puisque Rouquin est à la poursuite d’un écureuil dans le grand chêne.

Maman les regarde tendrement, elle cherche des yeux son bébé. Sandrine a horreur qu’on la traite de bébé, elle est grande maintenant elle va à l’école et puis elle a, elle aussi un animal dont elle est responsable.

Sandrine panique, mais où est Titi, cela fait un moment qu’elle ne l’a pas senti se frotter contre ses jambes. Il veut souvent qu’elle le prenne dans ses bras. C’est lui le bébé.

Maman a vu Sandrine qui a fait un tour sur elle-même, elle comprend que Titi s’est éloigné. Elle demande aux grands d’arrêter de jouer à la balle, ces cris, ces gestes brusques ont dû effrayer le chaton.

Sandrine appelle Titi et agrandit le cercle de ses pas en appelant Titi.

Myriam appelle Rouquin et n’est pas peu fière, car Rouquin dévale du grand chêne pour venir dans les bras de sa maîtresse. Et hop, une petite remarque, comme quoi Sandrine est encore un bébé et qu’elle n’aurait pas du avoir un chaton puisqu’elle n’a pas su le dresser.

Maman d’un regard fait taire Myriam.

Sylvie toujours si responsable s’en veut, je n’aurai pas du jouer à la balle, Titi c’était sa première sortie, les grands bonds de Chien bleu et ses aboiements auront fait peur au chaton.

Sylvie appelle son chien, lui met sa laisse et commence à chercher du regard le chat dans les arbres.

Myriam, rouquin dans les bras, fait la même chose, parce que Rouquin se perche toujours dans les arbres et donc les chats doivent faire ça, c’est logique.

Le cercle de recherche s’agrandit. Tout le monde participe.

Papa interpelle les passants, les saluant en soulevant son chapeau, et leur demande de participer à la quête. "Aidez-nous nous avons perdu un chaton apeuré."

Sandrine commence à paniquer, se sent coupable, se sent irresponsable, se sent indigne de s’occuper de Titi puisque dés la 1er sortie elle n’est pas à la hauteur.

Même Myriam maintenant a un peu honte de ce qu’elle lui a dit tout à l’heure, quand elle voit le chagrin de sa petite sœur.

Maman trouve qu’il commence à faire sombre, elle laisse les enfants à la charge de son mari et remonte à l’appartement chercher une lanterne. Celle qui sert pour aller à la cave, celle qui sert en cas de panne d’électricité.

Maman a confiance, on va le retrouver ce chaton. Il ne peut pas avoir quitté le Parc.

Pendant l’absence de Maman, Papa a réussi à obtenir de l’aide de plusieurs passants, donc voilà toute la famille et quelques passants en train d’appeler Titi et de chercher cet animal.

Maman avec sa lanterne fouille les buissons. Sandrine s’est assis en tailleur dans l’herbe, elle pleure.

Sylvie tient le chien bien serré de peur qu’il effraie encore le chaton. Myriam commence à fatiguer et se met à bouder.

Mais nous spectateur de la scène, nous avons vu le chaton, pas du tout effrayé, il a suivi un papillon qui voletait de ci de là. Puis rentrant dans un parterre de fleur, il s’est retrouvé dans un labyrinthe, il a été distrait par une musaraigne, des oiseaux, des abeilles, il s’est éloigné. Il entend bien son nom mais il ne retrouve pas la sortie du labyrinthe.

Soudain un oiseau s’envole, Titi fait un saut en l’air , comme un saut de carpe, il ne sait pas ce que c’est une carpe, mais vous, vous savez, donc vous imaginez bien le chaton faisant un grand saut en l’air pour trouver la sortie. Il n’a pas vu la sortie, mais il a entraperçu Papa le grand, le plus grand de la famille, celui qui fait des câlins à Sandrine quand il rentre du travail.

Il se met à miauler et à essayer d’aller tout droit dans la direction de Papa, pas facile, le jardinier devrait nettoyer les mauvaises herbes !! le voilà qui sort des buissons et d’un miaulement frivole attire l’attention de toutes ces personnes qui le cherchent.

Et là c’est la fête, tout le monde crie à tut tête, Sandrine essuie ses yeux, son nez, tant pis pour ses manches et se précipite vers son chaton qui lui fait la fête.

Ensuite il se fait gronder, il est tout sâle, où es tu aller trainer ?

Maman éteint la lanterne, Sylvie libère chien Bleu, Myriam arrête de bouder.

Papa remercie chaleureusement les passants qui ont aidé à rechercher le chaton, et tout le monde rentre à la maison.

Titi devra peut être prendre un bain… cela lui servira de leçon. "On ne s’éloigne pas trop et on revient quand on t’appelle. " lui dit Rouquin qui lui fait la leçon, et chien bleu lui dit: " un peu plus on disait que c’était à cause de moi."