
Qui suis-je ?
Je m'appelle Ghys Lempereur.
Je suis une artiste autodidacte, instinctive, qui peint avec ce qu’elle est : ses émotions, ses souvenirs, ses douleurs, ses émerveillements.
Je ne peins pas pour faire joli. Je peins parce que j’en ai besoin.
C’est un appel intérieur, un refuge, une respiration.
J’ai grandi entourée de contes, de mythes, de personnages de romans et de bêtes imaginaires.
Ils m’habitent encore. Ils ressurgissent sous mon pinceau, souvent sans prévenir.
J’utilise l’acrylique, les encres, les collages, les jets, parfois le couteau, parfois mes mains.
Ce n’est pas prémédité : c’est une conversation avec la matière.
Je cherche à sentir, à traduire, à laisser surgir.
Mon travail a été présenté dans plusieurs expositions collectives, notamment à Paris lors du salon ArtShopping.
Mais c’est ailleurs que se joue l’essentiel : dans l’intime relation entre le spectateur et l’image.
Quand quelqu’un s’arrête, ressent, invente sa propre histoire devant une toile — alors la magie opère.
Souvent, le titre de l’œuvre arrive après.
Je l’écoute, je la regarde. Elle me souffle son nom.
Parfois c’est un mot d’enfance, un fragment de légende, une phrase entendue dans un rêve.
Je ne cherche pas à tout dire, je cherche à ouvrir une porte.
🧭 Ma démarche artistique
Quand je peins, je suis ailleurs.
Je ne ressens plus les douleurs — ou presque. Je suis dans ma bulle. Je lâche prise. Je dialogue avec la matière.
C’est elle qui parle la première, et moi, je l’écoute.
Je projette, j’essuie, je fais apparaître une forme. Et si je vois un lien, un éclat d’histoire possible, je tire le fil.
Un cheval devient Pégase. Une chèvre me ramène à Monsieur Seguin, au loup, à Sophie, à Maman, à Saint-Honoré-les-Bains, à l’enfance.
Je peins comme on improvise un conte.
Je suis habitée par les mythes, les légendes, les livres et les séries qui m’ont nourrie.
Ils sont là, en moi, et surgissent sans prévenir.
Parfois, une œuvre me surprend moi-même.
Comme ce tableau où, sans l’avoir prévu, j’ai vu apparaître un chef d’orchestre… (📖 lisez l’article de blog si vous voulez en savoir plus).
C’est comme une forêt qui murmure : il suffit de l’écouter.
Peindre, pour moi, c’est ça. Une improvisation libre et poétique avec mon univers intérieur.
