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111 arts de Paris 2024 candidature

Type du projet

Candidature

Date

Avril 2023

sur des carrés de 20x20 sur carton entoilé qui doivent être de la même facture.
12 carrés de 20x20 étalés sur mon espace de travail à l'atelier pour faire les fonds avec les mêmes couleurs
les 2 premiers ont été envoyés dans le dossier de candidature
La couverture du projet est la photo des carrés à l'instant de l'interprétation

le campement s'est installé dans une clairière. le joueur de flute joue une musique entrainante. les danseurs se défoulent, d'autres s'exercent et l'enfant en arlequin nous montre comment saluer à la fin de la danse.

Dans la nuit noire, la mère en gardienne fidèle,
Protège ses enfants, trésors d'un grand ciel clair,
Son dernier-né, joyau, tout près de sa prunelle,
Ne voit qu'en elle un ange, un refuge si sûr et fier.
Le feu crépite et danse, éloignant les dangers,
Les bêtes de la nuit n'osent franchir le pas,
Mais l’hyène rôde, les crocs prêts à venger
Son ventre affamé, qui ne se rassasie pas.
La fillette tremble, observe l’ombre vile,
Qui s’approche et recule, un pas puis deux en vain,
La flamme fait barrage, mais la peur se faufile,
Il faut que la bête parte, qu'elle suive son chemin.
La mère, forte et fière, sa lance dans la main,
Prête à transpercer l'ombre qui oserait défier,
Veille, insomnie vaillante, jusqu’au lever du matin,
Pour que ses doux enfants puissent enfin respirer.
Elle ne faillit pas, sa promesse est son arme,
Veillant sans relâche, un œil toujours ouvert,
Et quand l’aube arrive, dissipe enfin les charmes,
Ses enfants, sains et saufs, sourient sous la lumière.

Dans la lumière dorée du jour finissant,
Une prière murmurée, des cœurs dans le tourment.
Deux âmes enlacées dans une étreinte si forte,
Un combat mené, pour l’amour qu’on porte.
Sous les arbres qui dansent en silence,
Un guerrier veille, lance en main, en défense.
Son bouclier porte les signes d’une quête d’amour,
Un vœu de protéger, de donner sans détour.
Et dans le coin, pur et lumineux,
Le rire d’un enfant, un écho précieux.
Le monde peut gronder, le ciel peut tomber,
Mais l’amour demeure, l’appel le plus sacré.
À travers les larmes et la joie, sous la lune ou le soleil,
La bataille est gagnée, l’amour trace son éveil.
Car à la fin, ce qui compte vraiment,
C’est le rire de l’amour, et ceux qu’on aime tendrement.

PRIERE POUR l’ETRE AIME, SE BATTRE pour l’AMOUR de sa VIE et le
RIRE d’un ENFANT

fond de Chacune avec son familier, tous blancs

trois femmes l'une avec un chien blanc, l'autre avec un chat blanc, la dernière avec un poney nain blanc

Sous un ciel de mystère, où les couleurs s'enlacent,
Alice et ses amis, dansent en étrange grâce.
Le chat sur sa branche, sourire énigmatique,
Observe le lapin, pressé, fuyant l’instant critique.
La reine, imposante, en dragon redouté,
Surveille chaque geste, chaque mot prononcé.
Sous ses écailles sombres, un pouvoir menaçant,
Elle règne sans pitié, son cœur intransigeant.
Les yeux qui les guettent, sont-ils bienveillants,
Ou cachent-ils des desseins sombres et inquiétants ?
Dans ce monde fantasque, où tout peut arriver,
Alice et ses amis cherchent à se libérer.
Ensemble, ils avancent, défiant la cruauté,
Espérant que la reine, malgré sa dureté,
N'étouffe pas l'espoir d'un futur enchanté,
Où les rêves et la paix pourront enfin briller.

fond CONFIER UN ENFANT VERS UN AVENIR MEILLEUR RESTE UN
ABANDON

CONFIER UN ENFANT VERS UN AVENIR MEILLEUR RESTE UN
ABANDON

Dans le tableau "L’Évasion", cinq femmes se dressent,
Leurs corps forment un rempart, un geste intense.
Elles ont vu l’évasion, cet acte de bravoure,
Et de leurs corps, elles bloquent le passage, sans détour.
Leurs regards fixés sur des rêves lointains,
Elles aspirent à une autre vie, un autre chemin.
Leurs gestes parlent de liberté, de désir,
D'évasion, de fuite, loin de tout le pire.
Les surveillants, frustrés, ne peuvent avancer,
Devant ce mur de courage et de volonté.
Ces femmes, héroïnes silencieuses de la nuit,
Portent en elles l’espoir, la force qui luit.
Oh, qu’elles aimeraient briser leurs chaînes,
S’envoler vers des horizons sans peine.
Dans ce tableau, un cri de liberté,
Un appel à vivre, à se libérer.
Ainsi, "L’Évasion" nous raconte,
L’histoire de ces femmes, leur lutte constante.
Un hommage à celles qui rêvent d’ailleurs,
Et qui, par leur courage, défient la peur.

Dans les lumières vives du cabaret,
Une danseuse s’élance, pleine de gaieté.
Ses jupes tourbillonnent, dévoilant ses grâces,
Dans un French cancan, son bonheur se trace.
Mère courage, elle danse pour nourrir,
Sa petite fille, son unique avenir.
Mais le frère découvre, et dans sa fureur,
Il dénonce aux parents, causant leur malheur.
Déjà rejetée pour une grossesse sans père,
Elle endure encore le poids de leur colère.
Ils ignorent la beauté de l’enfant,
Et la bravoure de cette mère aimante.
Elle est belle, elle est forte, elle éclaire,
Chaque pas qu’elle fait, repousse la misère.
Elle ne mérite pas leur courroux cruel,
Mais l’amour, la reconnaissance, un soutien fidèle.
Dans chaque tourbillon de sa danse ardente,
Elle puise la force, l’espérance constante.
Pour sa fille, elle lutte avec dignité,
Gracieuse et fière, sans jamais reculer.

Sous le ciel embrasé par mille feux,
La plage s’étend, paisible et silencieux.
Les vagues murmurent des secrets anciens,
Portant en elles l’écho des mondes lointains.
Le sable doré, doux sous les pieds nus,
Garde les empreintes des âmes disparues.
Les coquillages, joyaux du rivage,
Content des légendes d’un autre âge.
Le soleil se couche, effleurant la mer,
Peignant le ciel de teintes éphémères.
Dans ce tableau de paix et de clarté,
Chaque instant se change en éternité.
La plage, refuge des cœurs en détresse,
Offre à l’âme une douce allégresse.
Un lieu où le temps semble suspendu,
Où l’esprit trouve enfin le salut.

Dans la nuit sombre, un cri s’élève,
Un appel à l’aide, un cœur qui rêve.
Des ombres menaçantes, des loups en chasse,
Une jeune femme court, le danger la dépasse.
Mais dans la clairière, un héros surgit,
Un centaure puissant, au regard d’acier poli.
Il tend la main, offre son secours,
Un geste de bravoure, un acte d’amour.
Les loups reculent, effrayés par sa force,
La jeune femme sauvée, grâce à ce chevalier féroce.
Dans le ciel, Cupidon ajuste son arc,
Prêt à lancer la flèche qui marque,
Le début d’une histoire, d’un amour naissant,
Entre deux âmes qui se sont trouvées en un instant.
Le centaure et la jeune femme, en silence cheminent,
Leurs cœurs battant ensemble sur des routes divines.

Dans le froid glacial, sous un ciel gris d'hiver,
Une jeune fille tremble, sans abri ni repère.
Ses pieds nus dans la neige, son corps sans manteau,
Elle endure le froid, son cœur en lambeaux.
Autour d’elle, des femmes passent sans un mot,
Certaines avec mépris, d’autres pleines de fardeaux.
Leurs regards sont des jugements, tranchants comme des lames,
Mais parmi elles, une jeune se distingue, sensible à ce drame.
Elle perçoit la détresse, la douleur muette,
Et dans son cœur naît une lueur discrète.
Elle s'avance, bravant l'indifférence,
Pour offrir chaleur, pour tendre une espérance.
Les autres demeurent figées dans leur indolence,
Mais la plus jeune agit avec bienveillance.
Elle sait qu’un geste, même simple et léger,
Peut réchauffer une âme, apaiser l'affligé.
Ainsi, dans ce tableau où "La Pitié" se dresse,
Se dessine un acte de pure tendresse.
Un rappel que dans le froid et la nuit,
L'humanité peut briller, même dans un simple abri.

Dans un hamac bercé par le doux vent,
Un couple se balance, uni tendrement.
La femme repose, paisible et confiante,
Dans les bras de son amour, dans un rêve flottant.
L’amour les enveloppe d’un cocon de douceur,
Leurs cœurs battent ensemble, en parfaite ardeur.
Mais tout près, leur fils observe avec un peu de rancœur,
Une jalousie enfantine, discrète et fugace, dans son cœur.
Il voudrait à son tour prendre la place du père,
Sentir les bras de sa mère, comme un trésor sincère.
Dans son regard, un désir secret, voilé,
D'être celui qui, dans ce hamac, est lové.
Le chat, curieux, s'approche avec lenteur,
Rêvant de chaleur, de caresses et de douceur.
Il imagine, dans ce nid restreint,
Se blottir contre eux, partager ce lien.
La petite fille, boudeuse, penchant la tête,
Attend que ses parents sortent de leur sieste.
Elle s'ennuie, cherchant à capter leur attention,
Espérant dans leurs yeux plus de considération.
Le grand frère, jaloux de cette petite dernière,
Ressent une légère distance, sous une douce lumière.
Il sait que sa sœur occupe plus leur temps,
Mais son cœur demeure calme, attendant le bon moment.
Dans ce tableau de famille, si vibrant,
Chacun porte en lui des désirs, des sentiments.
Mais au cœur de tout, c'est l'amour qui les lie,
Dans ce hamac où tout se fond en harmonie.

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GHYS LEMPEREUR

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